On peut considérer qu’une entreprise peut avoir d’autres objectifs que de créer du dividende. Elle peut tout simplement avoir pour fondement de rendre un service ; le client devient ainsi un adhérent, un coopérateur, un sociétaire, …. Ceci n’interdit pas à cette entreprise de dégager des bénéfices qui sont souvent nécessaires et à la pérennisation et au développement de l’activité pour en améliorer le service rendu. Paradigme inversé : après « l’homme au service de l’économie », voici le temps de « l’économie au service de l’homme ».
C’est en quelque sorte la définition de la fameuse ESS (Economie Solidaire et Sociale). Les structures de cette économie parallèle, marchande ou non, (mais néanmoins souvent complètement dans le marché) sont parfois des associations, des coopératives, des mutuelles, des fondations mais aussi des structures d’entreprises plus habituelles avec un but…moins conventionnel.
C’est dans ce 3ème secteur (après le privé et le public) que l’on trouvera par exemple le commerce équitable , l’épargne solidaire , le micro-crédit (qui peut se pratiquer en France ou dans une dimension Nord-Sud) ou encore les SEL (Systèmes d’Echange Local : groupes de personnes qui pratiquent l’échange multilatéral de biens, de services, et de savoirs), mais aussi les mutuelles d’assurances et de santé comme celle de l’Assureur Militant - la Maïf , les coopératives de production comme celle du groupe de presse Alternatives Economiques , ou les banques mutualistes comme le Crédit Coopératif.
Bonne nouvelle : cette économie représente tout de même déjà aujourd’hui 10 % des salariés français !
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