Question pour un champion (du greenwashing ?) : "Le développement durable est consubstantiel de l’ADN de mon entreprise" …. Mais de quelle entreprise parlait donc ce directeur de la communication lors de la présentation du rapport d’étape de l’Union des Annonceurs, un an après le lancement de la Charte de la Communication Responsable de ce syndicat professionnel ? Réfléchissons un peu … sûrement d’un très bon élève du DD, un pionnier du bio ou du commerce équitable, un entrepreneur des énergies renouvelables, une coopérative exemplaire de l’économie sociale et solidaire, … Non, de Procter & Gamble, tout simplement !
Crier sa vertitude si fortement quand on est encore si jeune dans sa conduite du changement c’est dénigrer les entreprises pionnières qui ont véritablement pensé ou repensé leur projet d’entreprise par le filtre du développement durable. Avoir lancé une lessive à froid (Ariel Actif à froid) ne doit pas donner ce type d’ailes d’autant que concernant ce produit c’est oublier les impacts non négligeables de ses composants chimiques et que cette initiative sur un seul produit lessiviel cache une forêt de multiples produits dont l’ADN est tout sauf écologique. Pourtant le marché des produits d’entretien et des lessives compte aujourd'hui des acteurs réellement engagés qui se donnent des cahiers des charges drastiques sur toute leur gamme (Ecover, Etamine du Lys, Sonett, ….)
Alors, même si cette charte et ses premières bonnes pratiques associées sont une très bonne chose, il lui manque sûrement un engagement sur la façon dont on parle de son éco-responsabilité à l’instar de la déclaration environnementale encadrée par l’ISO 14021. Que diable, un peu de mesure et une pincée d’humilité ! Rappelons-nous que pour communiquer sur son développement durable il faut faire avant de dire. Qui dit faire dit dépasser les mesures cosmétiques pour agir de façon forte sur tous les impacts majeurs de son activité, pas sur l’accessoire. Et l’on sera bien avisé d’attendre d’avoir fait beaucoup pour communiquer un peu sur ce credo comme de proportionner son plan média aux efforts et aux investissements réalisés.
Crier sa vertitude si fortement quand on est encore si jeune dans sa conduite du changement c’est dénigrer les entreprises pionnières qui ont véritablement pensé ou repensé leur projet d’entreprise par le filtre du développement durable. Avoir lancé une lessive à froid (Ariel Actif à froid) ne doit pas donner ce type d’ailes d’autant que concernant ce produit c’est oublier les impacts non négligeables de ses composants chimiques et que cette initiative sur un seul produit lessiviel cache une forêt de multiples produits dont l’ADN est tout sauf écologique. Pourtant le marché des produits d’entretien et des lessives compte aujourd'hui des acteurs réellement engagés qui se donnent des cahiers des charges drastiques sur toute leur gamme (Ecover, Etamine du Lys, Sonett, ….)
Alors, même si cette charte et ses premières bonnes pratiques associées sont une très bonne chose, il lui manque sûrement un engagement sur la façon dont on parle de son éco-responsabilité à l’instar de la déclaration environnementale encadrée par l’ISO 14021. Que diable, un peu de mesure et une pincée d’humilité ! Rappelons-nous que pour communiquer sur son développement durable il faut faire avant de dire. Qui dit faire dit dépasser les mesures cosmétiques pour agir de façon forte sur tous les impacts majeurs de son activité, pas sur l’accessoire. Et l’on sera bien avisé d’attendre d’avoir fait beaucoup pour communiquer un peu sur ce credo comme de proportionner son plan média aux efforts et aux investissements réalisés.
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