11 septembre 2006

Le Gore revient à la mode

Les dernières élections présidentielles américaines s’étaient terminées dans un scénario de série B. Challenger éconduit, Al Gore s’est reconverti depuis cinq ans dans la protection de la Planète et revient dans un nouveau style cinématographique, le documentaire, avec «Une vérité qui dérange» (sortie le 11 octobre) qui présente le missionnaire en campagne.

Les esprits chagrins pourront reprocher à l’ex Vice-Président de Clinton de ne pas être parvenu à faire signer par son pays le Protocole de Kyoto lorsqu’il était aux affaires mais faut-il pour autant saigner la bête et dénigrer son initiative ? …

Comme Pascal, JJ & DD font un pari, le pari qu'Albert Arnold soit convaincu, honnête et sincère dans sa démarche. Qu’avons-nous de toutes manières à perdre dans ce pari ? Rien, car même si Gore ne croyait pas une minute à son discours, l’exposition médiatique qu'il donne à ce film va en faire un blockbuster et permettre une large diffusion et prise de conscience du Réchauffement Climatique et de ses enjeux.

Au même moment une autre initiative surprend, celle d'un autre Arnold, ex-acteur devenu Gouverneur de Californie : Schwarzy réussit à introduire la première législation sur les gazs à effet de serre aux Etats-Unis. Une manoeuvre éléctoraliste ? So what ? Ce qui est pris est pris, isn't it ?

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo!

Anonyme a dit…

A noter qu'au mexique, tout proche, AMLO a vécu le même sort que Gore voilà quelques années mais ne parait pas se laisser faire et bataille pour faire reconnaître son dû malgré la fraude et une corrpution endémique.. Par contre, ce qui m'attriste est qu'on a parlé pendant toute la camagne présidentielle mexicaine des magnifiques richesses de ce pays (écoogiques, artistiques, historiques.. )mais jamais de développement durable.

Anonyme a dit…

J'avais moi aussi des doutes mais je pense son engagement sincère. Pour ceux qui comprennent l'anglais (désolée pour les autres), un extrait de Wikipedia qui rappelle que son intérêt pour l'environnement et le rechauffement de la planète n'est pas nouveau (http://en.wikipedia.org/wiki/Al_Gore.
Il a d'ailleurs publié en 1992 "Ecology and Human Spirit" (« Sauver la planète Terre: l'Ecologie et l'Esprit Humain »),plaidoyer en faveur d'une prise de conscience au niveau gouvernemental des problèmes écologiques mondiaux.

While a Representative, Gore co-sponsored hearings on toxic waste in 1978-79, and hearings on global warming in the 1980s.[14] While a senator working on his book Earth in the Balance, Gore had traveled around the world on numerous fact-finding missions. During Gore's tenure as Vice President, he was a proponent for environmental protection. On Earth Day 1994, Gore launched the worldwide GLOBE program, an innovative hands-on, school-based education and science activity that made extensive use of the Internet to increase student awareness of their environment and contribute research data for scientists.

In the past few years, Gore has remained busy traveling the world speaking and participating in events mainly aimed towards global warming awareness and prevention. His Keynote presentation on global warming has received standing ovations, and he has presented it at least 1000 times.

Gore is a vocal proponent of carbon neutrality, buying a carbon offset each time he travels by aircraft.[39] Gore and his family drive hybrid vehicles.[40]

Beginning in the fall of 2006, Al Gore and a team of renowned climate change scientists and educators will train more than 1,000 individual volunteers to give a version of his presentation on the effects of – and solutions for -- global warming, to community groups throughout the U.S. The presentation and training program are based on the message Gore has been giving for more than two decades, which inspired the extraordinary documentary film and book, An Inconvenient Truth.[11]
In the late 1990s, Gore strongly pushed for the passage of the Kyoto Treaty, which called for reduction in greenhouse gas emissions [15] [16]. However, many of these proposals were not enacted by Congress, and/or were not implemented to the satisfaction of critics such as Ralph Nader.[17] In 1998, Senator Robert Byrd of West Virginia wrote Resolution S. 98 that opposed ratification of the Kyoto treaty, and in turn the Senate voted 95 to 0 against the treaty.