23 décembre 2011

L'homme qui plantait des arbres

 
Il y a quelques temps nous avons planté dans le jardin partagé de ma résidence deux arbres fruitiers. J’avais pris du plaisir à ce moment convivial mais ce n’est que quelques jours … et nuits plus tard que j’ai réellement pris conscience de l'importance et du sens de ce geste qui m'avait paru de prime abord assez anodin. 
En fait cette plantation a fait écho à deux souvenirs. Tout d’abord aux images du film Cultures en transition montrant des habitants de Totnes plantant des dizaines de noyers dans leur ville … en transition. Le deuxième souvenir, ce sont les mots de Giono dit par la douce voix de Philippe Noiret en harmonie avec les pastels des illustrations du film «L'homme qui plantait des arbres» du livre éponyme. 
On ne plante pas pour tout de suite, on ne plante pas juste pour soi mais pour plus tard et pour les autres. Tel Colbert qui plantait des milliers de chênes pour construire les bateaux que la Marine utiliserait deux cent ans après ! Mais que les gourmands se rassurent, nous devrions nous régaler de nos premières cerises et pommes dans deux ans, putain deux ans … 

1 commentaire:

Isbel a dit…

Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous marchons sur les chemins de nos enfants.
C'était gravé sur une balise en bois au bord d'un chemin de randonnée. En marchant, on a le temps de réfléchir.