Le chant des cigales qui berçait ma sieste estivale avait petit à petit été remplacé par le vrombissement d’un aéronef qui faisait flotter dans le ciel de Provence … un saucisson !
Aux lendemains des moult Grenelles et à la veille de la conférence de Copenhague on est en droit de s’interroger sur l’incongruosité de ce type de média publicitaire.
Tout d’abord bien évidemment parcequ’il dilapide des ressources fossiles à l’usage exclusif de la mobilité d’un stimuli commercial. Mais au-delà de ces impacts environnementaux évidents l’intrusivité de cet affichage pose question. De quel droit Cochonou vient-il troubler mes songes d’une après-midi d’été à un endroit que j’ai spécifiquement choisi pour avoir comme horizon l’infini de l’azur ?
Pendant les vacances, la cible publicitaire a l’outrecuidance de se soustraire à la couverture média habituelle. Mais c’est sans compter sur les stratèges de la propagande consumériste qui lancent la chasse et programment alors un bombardement de la plage où se sont retranchés ses prospects. Le célèbre «Si tu ne vas pas à Lagardère, Lagardère ira a toi !» est ainsi à nouveau d’actualité !
On peut comprendre pourquoi à la «liberté d’expression» d’aucuns opposent aujourd’hui la «liberté de réception» d’un message publicitaire auquel on ne peut se soustraire …
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